1 [+ Κύριε βο]ήθει τῷ [σ]ῷ δο[ύλῳ]
2 + Νηκίτ(ᾳ)
3 β(ασιλικῷ) ὀστιαρ(ίῳ) (καὶ) ἐ-
4πὴ τοῦ κοιτ(ῶνος) (καὶ)
5 ἐπι(γ)κέρν(ῃ) τῆς
6 [α]ὐγούστ(ης) (καὶ)
7 [ξ]ενοδ[όχ(ῳ) τ(- - -)]
8 νε[...?...]
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Legend of 7 lines
+ Κύριε βοήθει τῷ σῷ δούλῳ / +Νηκίτα, βασιλικῷ ὀστιαρίῳ καὶ ἐπὴ τοῦ κοιτῶνος καὶ ἐπιγκέρνῃ τῆς αὐγούστης καὶ ξενοδόχῳ τ...νε...
Lord aid your servant / Niketas, imperial ostiarios, epi tou koitonos, pinkernes of the Augusta and xenodochos (?) ...
Notre bulle évoque a priori une époque où la cour impériale n’abritait qu’une seule augousta. On peut penser à Théophanô, femme de Romain II, après la mort d’Hélène Lécapène (961-969) [2] ou à Théodora (970-976) [3], femme de Jean Tzimiskès. À la mort de cet empereur, Constantin VIII épousa une certaine Hélène qui mourut dans les années 980 [4]. On ignore si Théodora regagna son monastère après la mort de Jean Tzimiskès, mais cela est probable. Dans ce cas, Hélène aurait été seule augousta après 976 et jusqu’à son décès. On aurait donc ensuite plusieurs décennies sans augousta en titre, avant que le mariage de Zoé ne vienne combler ce manque. Toutefois, le bon ordonnancement des cérémonies de cour requérant une augousta, on pourrait admettre que Théodora ait joué à nouveau ce rôle après le décès d’Hélène et jusqu’à sa propre mort, dont on ignore la date. En l’état, il n’y a donc pas moyen de trancher l’identification de la souveraine que servit l’échanson Nicétas, même si la solution la plus probable est sans doute Hélène, femme de Constantin VIII.
[1]. Magdalino, 1987 et Magdalino, 1988.
[2]. PmbZ Online, 28125 (Théophanô); 22574 (Hélène Lécapène) .
[3]. PmbZ Online, 27604 ; Jean Ier avait tiré Théodora d’un monastère en 970 pour se doter d’un lien dynastique aux Macédoniens.
[4]. PmbZ Online, 22578.