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Seal of Niketas, imperial ostiarios, epi tou koitonos, pinkernes of the Augusta and xenodochos (?)
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SigiDoc ID: 7

Artifact

Type
Seal
General layout
Iconography and legend
Matrix
SigiDoc ID: 3

Physical description

Type of impression
Original impression
Material
Lead
Dimensions (mm)
Diam. 25
Weight (g)
Axis (clock)
Overstrike orientation (clock)
Not applicable
Channel orientation (clock)
Execution
Struck
Countermark
None
Lettering
Shape
Round
Condition
Etat de conservation correct de l'avers et inscription circulaire très partiellement conservée; la partie inférieure du revers est largement écrasée

Dating

Date
10th C., second half
Internal date
None
Dating criteria
prosopography
Alternative dating

History

Seal's context
Central administration
Issuer
Niketas
Issuer's milieu
Civil
Place of origin
Find place
Find date
Find circumstances
Modern location
Italy
Institution and repository
Collection and inventory
Sopracasa collection 1
Acquisition
Previous locations
Modern observations

Inscribed field - Obverse

Layout of field

Circular legend surrounding image

Field's dimensions (mm)
Matrix
Not applicable
Iconography
Croix patriarcale sur quatre degrés, contre-croisée aux bras inférieur et supérieur
Decoration
Des rinceaux s’élèvent de la base au-delà du bras inférieur de la croix

Inscribed field - Reverse

Layout of field

Legend of 7 lines

Field's dimensions (mm)
Matrix
Not applicable
Iconography
Decoration
Bordure de grènetis partiellement conservée

Text

Language(s)
Byzantine greek
Edition(s)
Sopracasa, Prigent, coll. Sopracasa, 2017, 7, p. 700-701
Commentary on edition(s)
None
Parallel(s)
No parallels known
Commentary on parallel(s)
None

Images

Digital reproduction of the obverse (2015).
Digital reproduction of the reverse (2015).

Edition

Interpretive

obv

1 [+ Κύριε βο]ήθει τῷ [σ]ῷ δο[ύλῳ]
rev

2 + Νηκίτ(ᾳ)
3 β(ασιλικῷ) ὀστιαρ(ίῳ) (καὶ) ἐ-
4πὴ τοῦ κοιτ(ῶνος) (καὶ)
5 ἐπι(γ)κέρν(ῃ) τῆς
6 [α]ὐγούστ(ης) (καὶ)
7 [ξ]ενοδ[όχ(ῳ) τ(- - -)]
8 νε[...?...]

Diplomatic

obv
1.......η̣θειτ.δο...
rev
2+Nηκ̣ιτ͵
3rοςτιαρ͵ε
4πητουκοιτ͵
5επικερν͵της
6.υγουστ͵̣
7.ε̣νοδ̣...
8νẹ...
9

Apparatus

7: [ξ]ενοδ[όχ(ῳ) : La séquence σνοδ ne faisant pas sens, on doit admettre ενοδ, ce qui amène nécessairement à la leçon proposée. Il est difficile de reconstruire la fin de la légende : nous optons pour une abréviation par chute de la dernière lettre par comparaison avec les autres titres. L’abréviation après le o serait en outre très inélégante. ; τ(- - -) : τ(ῆς)? La dernière lettre de la sixième ligne était probablement la première lettre de l’article.
8: νε[---] : Νέ[ας]? Le terme manquant identifie sans doute l’institution charitable que dirigeait Nicétas. Si l’on tient compte du fait que le titulaire du sceau occupait une position centrale à la cour, la séquence νε[…] invite évidemment à penser à la Néa, une institution dont dépendaient plusieurs édifices, notamment un bain situé en dehors du palais [1]. Un xénodocheion rattaché à cette fondation n’aurait rien d’étonnant, mais aucune source ne le mentionne explicitement.
7-8: À titre d’hypothèse, on pourrait donc reconstituer la fin de la légende en [ξ]ενοδ[όχ(ῳ) τ(ῆς)] Νέ[ας], suivi de la perle symétrique.

Legend and Translation

+ Κύριε βοήθει τῷ σῷ δούλῳ / +Νηκίτα, βασιλικῷ ὀστιαρίῳ καὶ ἐπὴ τοῦ κοιτῶνος καὶ ἐπιγκέρνῃ τῆς αὐγούστης καὶ ξενοδόχῳ τ...νε...

Lord aid your servant / Niketas, imperial ostiarios, epi tou koitonos, pinkernes of the Augusta and xenodochos (?) ...

Commentary

Notre bulle évoque a priori une époque où la cour impériale n’abritait qu’une seule augousta. On peut penser à Théophanô, femme de Romain II, après la mort d’Hélène Lécapène (961-969) [2] ou à Théodora (970-976) [3], femme de Jean Tzimiskès. À la mort de cet empereur, Constantin VIII épousa une certaine Hélène qui mourut dans les années 980 [4]. On ignore si Théodora regagna son monastère après la mort de Jean Tzimiskès, mais cela est probable. Dans ce cas, Hélène aurait été seule augousta après 976 et jusqu’à son décès. On aurait donc ensuite plusieurs décennies sans augousta en titre, avant que le mariage de Zoé ne vienne combler ce manque. Toutefois, le bon ordonnancement des cérémonies de cour requérant une augousta, on pourrait admettre que Théodora ait joué à nouveau ce rôle après le décès d’Hélène et jusqu’à sa propre mort, dont on ignore la date. En l’état, il n’y a donc pas moyen de trancher l’identification de la souveraine que servit l’échanson Nicétas, même si la solution la plus probable est sans doute Hélène, femme de Constantin VIII.

Footnotes

[1]. Magdalino, 1987 et Magdalino, 1988.

[2]. PmbZ Online, 28125 (Théophanô); 22574 (Hélène Lécapène) .

[3]. PmbZ Online, 27604 ; Jean Ier avait tiré Théodora d’un monastère en 970 pour se doter d’un lien dynastique aux Macédoniens.

[4]. PmbZ Online, 22578.