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Seal of Justinian, hypatos and topoteretes of the Opsikion
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SigiDoc ID: 13

Artifact

Type
Seal
General layout
Monogram and legend
Matrix
SigiDoc ID: 33

Physical description

Type of impression
Original impression
Material
Lead
Dimensions (mm)
Diam. 26
Weight (g)
Axis (clock)
Overstrike orientation (clock)
Not applicable
Channel orientation (clock)
Execution
Struck
Countermark
None
Lettering
La gravure grossière donne des  proches du « fer à cheval » mais bien évidemment cela ne peut servir ici de critère de datation
Shape
Round
Condition
Etat de conservation correct ; échancré à l’orifice supérieur du canal

Dating

Date
8th C., beginning
Internal date
None
Dating criteria
prosopography, titulature, lettering
Alternative dating

History

Seal's context
Provincial administration
Issuer
Justinian
Issuer's milieu
Military
Place of origin
Find place
Find date
Find circumstances
Modern location
Italy
Institution and repository
Collection and inventory
Sopracasa collection 28
Acquisition

Ebay auction; seller: Ancient Treasures (USA); according to the seller, the seal would have been found in former Yugoslavia

Previous locations
Modern observations

Inscribed field - Obverse

Layout of field

Cruciform invocative monogram type Zacos XLVI with the usual syllables

Field's dimensions (mm)
Matrix
Not applicable
Iconography
Decoration
Bordure de feuillage stylisée

Inscribed field - Reverse

Layout of field

Legend of 5 lines

Field's dimensions (mm)
Matrix
Not applicable
Iconography
Decoration
Bordure de feuillage stylisé

Text

Language(s)
Byzantine greek
Edition(s)
Sopracasa, Prigent, coll. Sopracasa, 2017, 13, p. 706-707.
Commentary on edition(s)
None
Parallel(s)
No parallels known
Commentary on parallel(s)
None

Images

Digital reproduction of the obverse (2015).
Digital reproduction of the reverse (2015).

Edition

Interpretive

obv
1 (Θεοτόκε βοήθει) [τ]⸢ῷ⸣ σῷ δούλῳ
rev

2 Ἰουστιν-
3ιανὸς ὕπα-
4τος κ(αὶ) τοπ-
5οτ(ηρητὴς) τοῦ Ὀψ-
6ικίου

Diplomatic

obv
1.ο-σ--λ
rev
2ι̣ουστι̣ν̣
3ινοσ̣υπ̣
4τοσκ/ τοπ
5οτ/ το
6ικιου

Apparatus

1: Sur le sceau τῷ est gravé avec omicron.

Legend and Translation

Θεοτόκε βοήθει τῷ σῷ δούλῳ / Ἰουστινιανὸς, ὕπατος καὶ τοποτηρητὴς τοῦ ᾿Οψικίου.

Mother of God aid your servant / Justinian, hypatos and topoteretes of the Opsikion.

Commentary

Le libellé au nominatif est exceptionnel pour les sceaux de cette époque.

Le prénom est également des plus rares. On pourrait envisager que notre topotèrètès soit né sous le premier règne de Justinien II, expliquant le choix de ses parents. Notre sceau vient ajouter son propriétaire, Justinien, à la très courte liste des topotèrètai de l’Opsikion déjà connus à haute époque par leurs sceaux, liste qui inclut Sergios [1], Théodore [2] et un anonyme [3], tous les trois spathaires (dont deux impériaux) en fonction au VIIIe siècle [4]. Il est probable que notre pièce date plutôt des premières décennies du VIIIe siècle, époque à laquelle l’hypatat est encore supérieur au spatharat. Justinien fut sans doute un acteur important des nombreuses révoltes des troupes de l’Opsikion durant les deux décennies qui précèdent l’arrivée au pouvoir de Léon III.

Les topotèrètai de l’Opsikion disparaissent au IXe siècle lorsqu’apparaissent les tourmarques de ce commandement, reflet de l’unification de la titulature dans l’organisation thématique, laquelle s’opère tant au niveau des gouverneurs (les comtes deviennent des stratèges) qu’à celui de leurs subordonnés, comme les topotèrètai [5]. Ils n’ont bien évidemment pas de lien direct avec les topotèrètai du XIe siècle, dont l’apparition est liée à l’implantation de tagmata en province [6].

Footnotes

[1]. Zacos, 1, 1762, 3176a = DO Seals, 3, 39.49; seconde moitié du VIIIe siècle (voir aussi la PBE, 1, Sergios 91 et PmbZ Online, 6644).

[2]. Laurent, coll. Orghidan, 1952, 219: le nom est une hypothèse de l’éditeur, accueillie par Prigent, 2006, p. 148; daté par son éditeur au IXe-Xe siècle (voir aussi la PBE, 1, Anonymus 690.

[3]. Zacos, 1, 2660; DO Seals, 3, 39.50. Le nom est perdu ; daté par ses éditeurs à la seconde moitié du VIIIe siècle (voir aussi la PBE, 1, Anonymus 470 et PmbZ Online, 10904).

[4]. Pour la liste et la datation, voir Prigent, 2006, p. 148. On les distinguera bien du cas de Léon Pérènos, topotèrètès de l’Opsikion du XIe siècle (PBW 2016, Leon 20277) qui reflète l’implantation des tagmata en province avec l’apparition des ducs de thèmes (sur cette réforme voir Cheynet, 1985).

[5]. « Le cas des topotèrètai de l’Opsikion ne recouvre donc très probablement qu’une particularité terminologique liée à l’origine et au rôle d’armée de manoeuvre, héritière des magistri militum præsentales, de ce thème » : Prigent, 2006, p. 149. Sur ce thème, voir Haldon, 1984; Lounghis, 1991; Lounghis, 1996; DO Seals, 3, p. 55. Plus récemment, Lebeniotes, 2011.

6. Kühn, 1991.