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Seal of Oursel (Roussel) de Bailleul, proedros and stratopedarches
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SigiDoc ID: 20

Artifact

Type
Seal
General layout
Iconography and legend
Matrix
SigiDoc ID: 31

Physical description

Type of impression
Original impression
Material
Lead
Dimensions (mm)
Diam. 26
Weight (g)
Axis (clock)
Overstrike orientation (clock)
Not applicable
Channel orientation (clock)
Execution
Struck
Countermark
None
Lettering
Shape
Round
Condition
Avers: correct; revers: bon; flan rogné sur le pourtour ; frappe légèrement décentrée, d’où de légères pertes en fin de lignes

Dating

Date
1070/72-1078
Internal date
None
Dating criteria
prosopography, titulature
Alternative dating

History

Seal's context
Provincial administration
Issuer
Oursel (Roussel) de Bailleul
Issuer's milieu
Military
Place of origin
Find place
Find date
Find circumstances
Modern location
Italy
Institution and repository
Collection and inventory
Sopracasa collection 7
Acquisition

Artemide Aste (San Marino), Auction 22E, 25th of April 2013, lot 404

Previous locations
Modern observations

Inscribed field - Obverse

Layout of field

Iconography

Field's dimensions (mm)
Matrix
Not applicable
Iconography
Buste de la Théotokos Nikopoios ; les épaules de la Vierge sont décorées de quatre perles ; le tracé du nimbe de la Vierge est de grènetis de même que le clipeus représentant l’Enfant. Ce dernier est en outre crucigère, ce qui tendrait à indiquer une confusion avec un nimbe ou une mandorle, peut-être sous l’effet de la diffusion à l’époque des modèles de la Blachernitissa et de l’Episkepsis [1], puisque les anciennes représentations de la Nikopoios ne présentent pas ce détail [2]. En effet, sur les modèles iconographiques de la Blachernitissa et de l’Episkepsis, qui célèbrent le mystère de l’Incarnation, le Christ est représenté « dans le sein » de sa mère, dans une mandorle, éventuellement circulaire. Sur notre bulle, on peut être certain qu’il n’en va pas de même puisque les mains qui tiennent le clipeus sont bien visibles. On comparera également avec le sceau de haute qualité de Marie Makrembolitissa : les contours du clipeus et du nimbe crucigère y sont nettement distingués [3]. De part et d’autre de l’effigie, sigle
Decoration
Bordure de gros grènetis

Inscribed field - Reverse

Layout of field

Legend of 5 lines

Field's dimensions (mm)
Matrix
Not applicable
Iconography
Decoration
Bordure de grènetis perdue à droite du flan; motif décoratif sur la sixième ligne

Text

Language(s)
Byzantine greek
Edition(s)
Sopracasa, Prigent, coll. Sopracasa, 2017, 20, p. 715-723.
Commentary on edition(s)
None
Parallel(s)
No parallels known
Commentary on parallel(s)
None

Images

Digital reproduction of the obverse (2015).
Digital reproduction of the reverse (2015).

Edition

Interpretive

obv
a Μ(ήτη)ρ b Θ(εο)ῦ
rev

1 + Θ(εοτό)κε βο-
2ήθει Οὐρσέ-
3λῃ προέδρῳ
4 (καὶ) στρατοπε-
5δάρχῃ

Diplomatic

obv
a̅ b Θ̅Υ̅
rev
1+Θ̅Κ̅Ε̅RΟ
2ΗΘΕΙΡCΕ
3ΛΗΠΡΟΕΡ
4SΣΤΡΑΤΟΠΕ
5ΑΡΧΗ

Apparatus

None.

Legend and Translation

Μήτηρ Θεοῦ. / +Θεοτόκε βοήθει Οὐρσέλῃ προέδρῳ καὶ στρατοπεδάρχῃ.

Mother of God. / Mother of God aid Oursel, proedros and stratopedarches.

Commentary

Ce sceau appartient au chevalier picard Roussel de Bailleul, l’un des plus célèbres chefs militaires « francs » entrés au service de l’Empire byzantin, phénomène courant au xie siècle, avant de se révolter. Roussel arriva dans l’Empire sous Romain IV Diogène, sans doute vers 1070, en provenance d’Italie du Sud, et il y resta jusqu’à sa mort, survenue en 1078 [4].

La datation précise de notre sceau nécessite de mentionner une autre bulle attribuée par Gustave Schlumberger au grand capitaine. Celle-ci indiquerait qu’il dût initialement se contenter de la dignité de vestès [5] et offrirait a priori un témoignage sur une étape antérieure de sa carrière. La dignité de vestès était modeste dans les années 1070, mais la dévaluation fut alors rapide : en 1068, Romain Diogène venait d’être promu magistre lorsqu’il accéda à l’Empire [6]. Elle conviendrait donc bien pour un homme d’expérience entrant au service de l’Empire, sans doute entouré de ses hommes, lors de la grande campagne de recrutement orchestrée par Romain Diogène. La période de crise qui frappait l’Empire était propice aux promotions et, comme l’écrivit G. Schlumberger, « plus tard, Roussel dut faire graver sur son sceau des titres bien autrement importants » [7]. On en trouverait a priori confirmation dans notre bulle. Toutefois, la lecture du sceau Schlumberger, et donc son attribution, ne nous semble pas pleinement assurée: voir SigiDoc ID 43.

Ce sceau doit donc être mis en relation avec le sceau de Choursélios Phrangos (SigiDoc ID 43) et aussi de Zacharie Phrangos (SigiDoc ID 44). On notera, outre le patronyme commun, l’usage de la Vierge Blachernitissa sur les sceaux de Zacharie et de Chourselios, même si cette représentation était assez courante à la fin du XIe siècle, peut-être parce que cette icône accompagnait les expéditions militaires impériales [8]. Zacharie et Chourselios étaient certainement apparentés étant donné l’usage d’un même patronyme, mais doit-on les mettre en relation avec le grand capitaine Roussel de Bailleul ? Et si oui, comment ?

À la première question, on répondra sans doute par l’affirmative car le prénom Oursel semble bien, malgré ses graphies divergentes, être commun au vestès et à notre stratopédarque et son extrême rareté incite à admettre un lien entre ces deux porteurs. La présence du patronymique est quelque peu déroutante puisque cet élément se développe généralement à la seconde génération. Or, la carrière de Zacharie est contemporaine de celle de Roussel. Toutefois, le cas d’Hervé le Francopoule offre un parallèle, ce chef, arrivé dans l’Empire au service de Georges Maniakès, mentionnant d’emblée un élément patronymique sur ses bulles [9].

La deuxième question est plus problématique. La solution la plus économique est d’identifier simplement les deux personnages, suivant en cela les précédents éditeurs mais, comme on l’a dit, le changement iconographique, la graphie divergente du nom, l’absence de patronyme sur notre bulle et l’absence de fonction sur le sceau de vestès (Roussel n’offrant pas le profil d’un simple dignitaire) n’y incitent pas. On serait donc tenté de faire de Chourselios et Zacharie des parents proches de Roussel qui éprouvèrent le besoin de marquer leur appartenance à sa maison par un élément patronymique superflu pour identifier le grand capitaine lui-même. Nicéphore Bryennios et Michel Attaliatès témoignent du fait que Roussel était venu dans l’Empire avec sa famille, ou y avait fait souche, mais ses enfants étaient apparemment très jeunes lors de sa révolte [10]. Zacharie Phrangos, qui exerça ses commandements à la même époque que Roussel, ne peut donc être identifié à l’un de ses fils, trop jeunes. Il faudrait donc sans doute en faire un jeune frère ou un neveu. Le problème de la bulle de Choursélios est plus complexe car en l’absence de toute fonction, rien n’interdit d’y voir un membre de la famille qui aura reçu très jeune une dignité mineure [11]. La mort de Zacharie confirme en effet que la famille Phrangos entra au service d’Alexis Comnène. Bien entendu, la part d’hypothèse demeure importante, mais précisément pour cette raison, on se gardera d’attribuer sans réserve la bulle éditée par Schlumberger au grand capitaine picard.

Cela ne va pas sans conséquence pour la datation précise de notre bulle. L’attribution de la dignité de proèdre, créée par Nicéphore Phocas et initialement réservée aux eunuques, se répandit au cours du xie siècle. Titré magistre, vestès et stratopédarque d’Orient [12], le futur empereur Isaac Comnène demanda à recevoir du basileus Michel VI (1056-1057) τιμῶν καὶ ἀξιωμάτων καὶ τῶν συνήθων δωρεῶν [13]. Il aspirait spécifiquement à la dignité de proèdre [14]. Le refus de l’empereur précipita la rébellion des grands généraux d’Asie Mineure au lendemain de laquelle le poste de stratopédarque revint à Romain Sklèros avec, précisément, le titre de proèdre [15]. C’est encore ce même couple proèdre-stratopédarque que reçu Roussel, mais à une époque à laquelle ce titre était attribué aux jeunes représentants prometteurs des grandes familles [16] ou à des étrangers particulièrement distingués [17].

Si l’on attribue la bulle Schlumberger/Khoury à Roussel de Bailleul, on dispose d’un « point de départ » pour la carrière de Roussel au rang de vestès, à partir duquel l’obtention du titre de proèdre marque une progression très nette. En revanche, si l’on écarte la bulle de Choursélios, rien n’interdit a priori de faire dater notre bulle du début de la carrière byzantine du chef picard. Un détail pourrait d’ailleurs plaider en faveur de cette solution. Lors de sa révolte, Roussel tenta de porter au pouvoir le césar Jean Doukas et Attaleiatès nous apprend que pour parer à la menace Michel VII lui proposa le titre de curopalate [18]. L’écart est tel entre le titre de vestès et celui proposé que l’on est a priori incité à admettre que Roussel jouissait déjà d’une dignité supérieure. Toutefois, la bulle d’Hervé le Francopoule récemment publiée par W. Seibt indique que ce chef des plus expérimentés, fort d’une carrière au service de l’Empire de plus d’un quart de siècle [19], n’était que proèdre à la même époque, ce qui rend délicat de situer Roussel, qui venait tout juste d’obtenir son premier commandement personnel [20], au même rang hiérarchique [21]. En outre, Roussel, lorsqu’il se lança dans sa révolte, ne commandait qu’à 400 hommes, ce qui interdit de voir en lui le titulaire d’une dignité des plus hautes [22]. On admettra donc que le danger qu’il représentait poussa l’empereur à des concessions extraordinaires et l’on cherchera un épisode ultérieur pour justifier son accession au rang de proèdre.

La rébellion de Roussel commença en 1073 et dura au moins deux ans : le chef franc s’employa à se tailler un domaine autonome centré sur Amasée. Nos sources soulignent l’appui dont il bénéficiait de la part des élites de cette ville-camp [23] et l’on doit également, pour expliquer son succès, tenir compte du fait que les Arméniaques étaient un lieu de cantonnement traditionnel des tagmata francs et varangues, troupes qui commençaient à compter des Saxons [24]. C’est d’ailleurs à la tête des Varangues qu’il s’illustra ultérieurement à Athyra [25]. Trahi par ses soutiens et livré au jeune Alexis Comnène, il fut emprisonné puis libéré, apparemment assez rapidement, puisqu’en 1077 Michel VII le fit arrêter à nouveau de peur qu’il ne rejoigne la rébellion naissante de Nicéphore Botaneiatès [26]. L’empereur le relâcha néanmoins très vite afin qu’il combatte, de concert avec Alexis Comnène, un autre révolté, Nicéphore Bryennios. Michel Attaliatès précise que Michel VII dut se résoudre à πολλαῖς ὑποσχέσεσι καὶ δώροις καὶ τιμαῖς καταμαλάξας τὴν τούτου ψυχήν [27]. Cette expression n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle qu’on a vue précédemment employée par Glykas pour Isaac Comnène. Cet épisode fournit sans doute le cadre idéal pour l’accession au rang de proèdre dont témoigne la frappe de notre sceau, puisqu’il est difficile d’envisager que Roussel ait joui de la faveur de l’empereur entre sa première libération et sa seconde, brève, incarcération. Le titre de stratopédarque avait été créé sous Nicéphore II Phocas pour permettre à l’eunuque Pierre, un serviteur de sa maison, de commander les armées de campagne en lieu et place d’un domestique des scholes aux ambitions potentiellement dangereuses [28]. C’est encore par le biais de ce titre que Constantin IX Monomaque confia les tagmata d’Orient à l’eunuque Nicétas, recteur du palais, pour qu’il fasse campagne contre l’émir marwanide Abul’ Aswar de Dvin [29]. Cette fonction cesse toutefois peu de temps après d’échapper aux barbus, comme d’ailleurs plusieurs autres titres au même moment, et se dédouble, sans doute simultanément, en commandements oriental et occidental, si l’on en croit une bulle d’Isaac Comnène le présentant comme magistre, vestès et stratopédarque d’Orient [30]. C’est avec cette même fonction de stratopédarque que Michel VII envoya le neveu de ce dernier, le jeune Alexis, combattre Roussel [31]. Ce dernier aura donc pu succéder à son vainqueur lorsqu’il l’accompagna dans l’expédition contre Bryennios. On ignore toutefois à quel titre commanda alors Alexis. Si l’on prend en compte que ce dernier est également titré proèdre à ce stade de sa carrière [32], on peut se demander si Michel VII et ses conseillers n’optèrent pas pour une stricte dyarchie, avec un commandement conjoint des stratopédarques d’Orient et d’Occident. En effet, ce n’est que sous Botaneiatès qu’Alexis accède aux fonctions de domestique d’Occident [33], puis de grand domestique d’Orient et d’Occident [34]. Le passif des deux titulaires pouvait sembler une bonne assurance qu’ils se surveilleraient mutuellement et ne se laisseraient pas tenter par la sédition. La formulation à laquelle recourt Attaleiatès (στρατηγοῦντος τοῦ προέδρου Ἀλεξίου σὺν τῷ Ρουσελίῳ) s’accorde d’ailleurs mieux avec cette hypothèse qu’avec une subordination de Roussel à Alexis [35].

Les deux généraux loyalistes remportèrent une belle victoire à Athyra. Roussel poussa son avantage et obtint un brillant succès au nom de l’empereur en s’emparant du camp de Bryennios à Héraclée de Thrace. En 1078, la fidélité de Roussel atteignit toutefois ses limites puisqu’il interrompit sa campagne contre le frère de Nicéphore Bryennios et se fortifia dans le camp d’Héraclée de Thrace, peut-être pour attendre l’avènement de Nicéphore Botaneiatès, alors sur le point de prendre le pouvoir à Constantinople, donnant ainsi corps aux craintes initiales de Michel VII [36]. Il avait certainement appris à connaître Botaneiatès durant sa propre révolte puisque ce général, alors curopalate et duc de l’Opsikion, s’était alors opposé à lui [37]. Roussel mit à nouveau en déroute les forces du rival occidental de Nicéphore Botaneiatès, lui assurant de fait la victoire finale [38], mais il est peu probable qu’il se soit ouvertement déclaré pour Botaneiatès à ce stade puisque c’est vers son camp, et apparemment de son propre chef, que Nikephoritzès, le mesazôn de Michel VII, chercha refuge après la chute de Constantinople [39]. Quoi qu’il en soit, Roussel ne put jouir longtemps des fruits de ces succès puisqu’il semble être mort peu après, disparaissant de nos sources.

Sans méconnaître qu’une part d’hypothèse subsiste, on proposera la conclusion suivante : Roussel de Bailleul, qui se révolta alors qu’il n’exerçait pas de commandement particulièrement brillant, n’obtint le proédrat qu’en 1077 à l’occasion de son rappel par Michel VII. Néanmoins, la bulle du vestès Choursélios ne devrait pas lui être attribuée : ce personnage serait à identifier avec un membre de la parentèle du grand capitaine que caractériserait l’utilisation du patronyme Phrangos et à laquelle on peut pour l’instant rattacher au moins le stratège Zacharie, mort au service d’Alexis Comnène.

Footnotes

[1]. Seibt, 1987; Koltsida-Makri, 2003.

[2]. La Nikopoios est mise à l’honneur par le patriarche Photios et se diffuse alors sur les bulles des évêques: voir l’exemple très clair de la bulle d’Arsénios de Lemnos publiée dans DO Seals, 2, 50.1a.

[3]. Hunger, 1998, 9, p. 17-18.

[4]. Sur ce personnage voir Cheynet, 1990, 97, p. 78-79 et p. 405-406; Cheynet, 1997; Cheynet, 2002a; Shepard, 1993; Lebeniotes, 2004 (nous n’avons pas pu consulter cet ouvrage); voir aussi la note suivante.

[5]. Schlumberger, 1881, p. 296; Schlumberger, 1884, p. 660; Cheynet, coll. Khoury, 2003, 20, p. 436-437, qui date le sceau « vers 1070-1072 »; voir aussi un sceau de la collection Dumbarton Oaks, qui pourrait se rapporter à notre personnage : DO Seals, Online Catalogue, BZS.1958.106.2197: Θεοτόκε βοήθει τῷ σῷ δούλῳ Ῥ/Μουσελήῳ προέδρῳ. Il faudrait toutefois admettre que Roussel ait délaissé la forme « Ourselè/Ourselios », attestée par les sceaux qui lui appartiennent clairement, pour Rouselios, ce qui est possible mais peu convaincant. Voir la PBW 2016, Roussel 61 (avec mention du sceau Khoury).

[6]. Attaleiates, History, 2012, p. 182.

[7]. Schlumberger, 1881, p. 302; voir aussi Cheynet, 1997, p. 122.

[8]. Attaleiates, History, 2012, p. 278.

[9]. Voir les sources sur cet individu, sur lequel nous reviendrons plus bas, dans la PBW 2016, Herve 101.

[10]. Ainsi lors de sa révolte, Michel VII tente-t-il d’abord de se le concilier en laissant sa femme et ses enfants le rejoindre. Après la capture de Roussel, elle est seule active, ce qui confirme que les enfants étaient en bas âge, de même que le terme τέκνα utilisé ailleurs pour les désigner (Attaleiates, History, 2012, p. 342, 348, 350, 362).

[11]. Dans ce cas, le choix iconographique commun avec Zacharie et non avec Roussel inciterait à le rattacher au stratège de Séleucie ; peut-être était-il un neveu du grand capitaine.

[12]. Zacos, 1, 2680; voir aussi Cheynet, 2002b, p. 122; Cheynet, 2005, p. 55; PBW 2016, Isaakios 1.

[13]. Glykas, Annales, 1836, p. 600, l. 7-8; Psellos, Chronographie, 1928, p. 84-85.

[14]. Skylitzes, Synopsis, 1973, p. 483; Skylitzès, Empereurs, 2003, p. 399.

[15]. Zacos Genève, 113.

[16]. Comme Alexis Comnène : voir les mentions réunies dans la PBW 2016, Alexios 1.

[17]. Diehl, 1924. En 1070, Romain IV accorde ce titre à Arishgi, beau-frère d’Alp Arslan, qui, après avoir vaincu Manuel Comnène, passa au service de l’Empire pour échapper au sultan qui se méfiait de sa popularité : Attaleiates, History, 2012, p. 258. Voir plus bas également le cas d’Hervé le Francopoule.

[18]. Attaleiates, History, 2012, p. 341.

[19]. Seibt, 2010.

[20]. Il vient de remplacer Robert Crispin. En 1071, il dirige des Francs mais n’est que τινος ἡγουμένου τούτων : Attaleiates, History, 2012, p. 270.

[21]. En 1071 encore, soit deux ans auparavant, des chefs romains chevronnés comme Joseph Tarchaneiôtès, Nicéphore Bryennios ou Nicéphore Basilakès, duc de Théodosioupolis, n’étaient que magistres (Attaleiates, History, 2012, p. 272, 280, 282). Bien entendu, la crise qui porta Michel VII au pouvoir accéléra les carrières mais un chef subalterne comme Roussel n’avait certainement pas la priorité.

[22]. Attaleiates, History, 2012, p. 332. On pourrait objecter que lors de sa propre révolte Hervé n’en mobilisa que 300, mais il ne s’agissait alors que de troupes démobilisées pour l’hiver qu’il rassembla autour de lui et il n’était alors sans doute que vestarque ou vestès, puisqu’il avait réclamé de Michel VI le magistrat : Skylitzes, Synopsis, 1973, p. 485, l. 53-60.

[23]. Amaseia était un aplekton impérial : ODB, p. 74, s.v. Amaseia.

[24]. Voir Magdalino, 1997, et Morrisson, 2017.

[25]. Attaleiates, History, 2012, p. 462.

[26]. Attaleiates, History, 2012, p. 460.

[27]. Attaleiates, History, 2012, p. 460.

[28]. Cheynet, 1986, p. 306.

[29]. Skylitzes, Synopsis, 1973, p. 464, l. 13-19; Skylitzès, Empereurs, 2003, p. 384.

[30]. Zacos, 1, 2680: Ὁ ἅγιος Γεώργιος. | Κύριε βοήθει Ἰσαακίῳ μαγίστρῳ βέστῃ καὶ στρατπεδάρχῃ τῆς Ἀνατολῆς τῷ Κομνηνῷ.

[31]. Bryennios, Histoire, 1975, II.19-20, p. 183, l. 16 - p. 185, l. 1.

[32]. Attaleiates, History, 2012, p. 456, 460.

[33]. Attaleiates, History, 2012, p. 526; Anna Komnene, Alexias, 2001, p. 62, l. 17; voir aussi Attaleiates, History, 2012, p. 544. L’auteur emploie « doux de l’Occident », un équivalent de domestique : Oikonomides, 1992, p. 142.

[34]. Anna Komnene, Alexias, 2001, p. 206, l. 91-92.

[35]. Attaleiates, History, 2012, p. 460, 462.

[36]. Attaleiates, History, 2012, p. 488.

[37]. Karagiorgou, 2008, p. 119.

[38]. Attaleiates, History, 2012, p. 462.

[39]. Attaleiates, History, 2012, p. 494.