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Seal of Constantine Erotikos, protospatharios
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SigiDoc ID: 28

Artifact

Type
Seal
General layout
Iconography and legend
Matrix
SigiDoc ID: 26

Physical description

Type of impression
Original impression
Material
Lead
Dimensions (mm)
Diam. 23
Weight (g)
Axis (clock)
Overstrike orientation (clock)
Not applicable
Channel orientation (clock)
Execution
Struck
Countermark
None
Lettering
Shape
Round
Condition
Bon état de conservation. Matrice légèrement plus petite que le flanc

Dating

Date
11th C., first half
Internal date
None
Dating criteria
prosopography, lettering
Alternative dating

History

Seal's context
Seals of dignitaries
Issuer
Konstantinos Erotikos
Issuer's milieu
Lay aristocracy
Place of origin
Find place
Find date
Find circumstances
Modern location
Italy
Institution and repository
Collection and inventory
Sopracasa collection 77
Acquisition

Numismatik Naumann, auction 53, lot 958, 7th of May 2017[1].

Previous locations
Modern observations

Inscribed field - Obverse

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Iconography

Field's dimensions (mm)
Matrix
Not applicable
Iconography
Buste de la Théotokos Nikopoios [2] au nimbe de grènetis. La Vierge porte un maphorion décoré de losanges de perles sur les épaules et sur le front, tenant devant sa poitrine le médaillon de l’Enfant au nimbe crucigère. De part et d’autre de l’effigie, sigle
Decoration
Cercle de grènetis très partiellement conservé

Inscribed field - Reverse

Layout of field

Legend of 5 lines preceded by a small cross

Field's dimensions (mm)
Matrix
Not applicable
Iconography
Decoration
Cercle de grènetis très partiellement conservé

Text

Language(s)
Byzantine greek
Edition(s)
Sopracasa, Prigent, coll. Sopracasa, 2017, 28, p. 739-744.
Commentary on edition(s)
None
Parallel(s)
Cheynet, coll. Tatış, 5.81.
Commentary on parallel(s)
None

Images

Digital reproduction of the obverse.
Digital reproduction of the reverse.

Edition

Interpretive

obv
a [Μ(ήτη)]ρ b Θ(εο)ῦ
rev

1 + Κων-
2σταντ(ῖνος)
3 (πρωτο)σπαθ(άριος) ὁ
4 Ἐρωτι-
5κός

Diplomatic

obv
a.ρ̣̅ b θυ
rev
1ν
2Στντ͵
3̅Σπθ͵ο
4ερτι
5οΣ

Apparatus

None.

Legend and Translation

Μήτηρ Θεοῦ. / +Κωνσταντῖνος πρωτοσπαθάριος ὁ Ἐρωτικός.

Mother of God. / Constantine Erotikos, protospatharios.

Commentary

Divers témoignages littéraires établissent un lien entre les Érôtikoi et les Comnènes :

Jean Skylitzès: ἤδη δὲ τῶν κατὰ θάλατταν ἐχόντων καλῶς ὁ παρακοιμώμενος τῶν κατὰ τὴν ἤπειρον ἐτίθετο ἐπιμέλειαν. καὶ δὴ Μανουὴλ πατρίκιον τὸν Ἐρωτικόν, ἐκ γένους τε ἄνδρα καὶ ἐπ’ ἀρετῇ διαβόητον καὶ ἀνδρείᾳ, φρουρεῖν ἐκπέμπει τὴν Νίκαιαν [3].

Nicéphore Bryennios: Μανουὴλ ἐκείνου τοῦ πάνυ, ὃς ἐς Κομνηνοὺς ἀναφέρων τὸ γένος, τῶν μεταξὺ συμβάσεων καὶ σπονδῶν τοῦ τε τηνικαῦτα τὰ Ῥωμαίων σκῆπτρα ἰθύνοντος Βασιλείου καὶ Βάρδα ἐκείνου τοῦ Σκληροῦ [...], Μανουὴλ οὖν τούτου γίνονται παῖδες δύο, ὧν ὁ μὲν πρεσβύτερος Ἰσαάκιος, ὁ δὲ νεώτερος Ἰωάννης ἐκέκλητο [4].

Anne Comnène: Μανουὴλ ἐκεῖνος, ὁ τοῦ προβεβασιλευκότος Ἰσαακίου τοῦ Κομνηνοῦ πατὴρ καὶ τοῦ ἀδελφοῦ αὐτοῦ Ἰωάννου τοῦ πρὸς πατρὸς ἐμοῦ πάππου, στρατηγὸς αὐτοκράτωρ τῆς ἑῴας ἁπάσης παρὰ τοῦ τότε βασιλεύοντος Βασιλείου προὐβέβλητο ἐφ’ ᾧ τὴν μετὰ τοῦ Σκληροῦ ἔχθραν διαλῦσαι [5].

Il est bien connu que les origines des Comnènes demeurent mystérieuses [6], tout comme la famille des Érôtikoi elle-même : c’est par le biais des passages qui viennent d’être cités qu’un lien entre les Érôtikoi et les Comnènes a été proposé – lien qui implique l’identification de Manuel Érôtikos et de Manuel Comnène, un point qui a été récemment remis en question sans apporter toutefois d’arguments pleinement décisifs [7]. Les premières attestations de la famille Érôtikos remontent au xe siècle, Manuel semblant être le premier de sa lignée à s’illustrer réellement : en 978 il défend la cause de l’empereur Basile II contre Bardas Sklèros, et ce même empereur prend soin de l’éducation militaire des deux fils de Manuel, Isaac et Jean, probablement restés orphelins assez tôt [8]. Tant Anne Comnène que Nicéphore Bryennios font de Manuel le père de l’empereur Isaac Ier Comnène et le grand-père de l’empereur Alexis Ier Comnène [9] : Manuel pourrait donc avoir emprunté à sa mère le patronyme Érôtikos, plus prestigieux à l’époque. Il semblerait que de ce même Manuel nous soient parvenus deux sceaux, sur lesquels il figure en tant qu’anthypatos, patrice et vestès, ayant choisi la protection de saint Georges [10].

Le dossier des Érôtikoi est certes assez limité en termes de quantité, mais il présente aussi une belle variété quand on considère la typologie des sources qui nous ont transmis la mémoire des membres de cette famille : sources littéraires, juridiques, épigraphiques et, bien sûr, sigillographiques. Nous en donnerons ici un très bref aperçu [11].

Un nombre important de témoignages concerne le prénom Nicéphore : peu avant Manuel, en 969, on signale le patrice Nicéphore Érôtikos envoyé comme ambassadeur auprès des Bulgares par Nicéphore Phocas [12]. Un patrice Nicéphore – qu’il a été proposé d’identifier avec les précédents – était en charge de l’enseignement de la géométrie dans l’institution fondée par Constantin VII : la Continuation de Théophane nous le présente comme Νικηφόρον πατρίκιον τὸν γαμβρὸν Θεοφίλου ἐπάρχου τοῦ Ἐρωτικοῦ [13], mais Syméon Logothète offre une version légèrement différente : Νικηφόρῳ πατρικίῳ τῷ Ἐρωτικῷ, τῷ γαμβρῷ Θεοφίλου ἐπάρχου [14]. Par conséquent, l’appartenance de l’éparque Théophile (personnage assez bien connu, y compris par un certain nombre de sceaux [15]) à la famille Érôtikos n’est pas certaine. Un Nicéphore Érôtikos protospathaire impérial et épi tôn oikeiakôn a fondé un monastère sur le mont Tmolos, dont le typikon – qui présente la particularité d’avoir été conservé sous forme d’inscription monumentale – est daté des années 975-1000 [16]. À la seconde moitié du Xe siècle appartient le sceau mentionnant un Nicéphore Érôtikos, protospathaire impérial et épi tou Chrysotriklinou. Toutefois, la lecture du nom de famille n’est pas assurée : les éditeurs de cette bulle signalent par ailleurs l’existence, dans l’ancienne collection Zacos (nos 195-196), de deux sceaux d’un Nicéphore Érôtikos, sans titre ni fonction, issus de boullôtèria différents, et datables également à la seconde moitié du Xe siècle [17].

Dans la première moitié du XIe siècle, on connaît un Théophile Érôtikos, protospathaire impérial, qui exerça les fonctions de stratège [18] et que l’on a été identifié avec le stratège de Chypre qui se révolta en 1042 mais fut capturé par Constantin Chagè. Il subit le triomphe ridicule, habillé en femme, à l’hippodrome de Constantinople, un jour de courses et ses biens lui furent confisqués, mais il fut ensuite libéré [19]. La Peira mentionne également un Théophile protospathaire, fils d’un vestès Érôtikos [20]. On pourrait vouloir ajouter un autre sceau mentionnant un Léon spathaire (ou protospathaire) et stratège, daté de 1030-1050, mais la lecture du nom est pour le moins incertaine [21]. Enfin, le bullaire des premières décennies du XIe siècle s’enrichit de la pièce publiée ici, un Constantin Érôtikos jusque-là inconnu.

Après l’échec de la rébellion chypriote, les Érôtikoi semblent s’être plutôt consacrés aux fonctions civiles [22]. Dans la seconde moitié du XIe siècle, on connaît de nombreux sceaux ayant appartenu à Basile Érôtikos. Ils évoquent une assez belle carrière puisqu’après le poste relativement mineur de juge de l’Hellade et du Péloponnèse (cinq bulles datées du troisième quart du XIe siècle [23]), ce fonctionnaire obtint avec le titre de patrice la charge du richissime thème des Thracèsiens, pré carré des grandes fortunes aristocratiques et monastiques de Constantinople (deux bulles) [24]. Les Érôtikoi y étaient d’ailleurs peut-être possessionnés puisque c’est près de Philadelphie que le protospathaire Nicéphore avait fondé son monastère.

Enfin, le sceau le plus tardif semble être celui de Bardas, dont la bulle, qui ne mentionne ni dignité ni fonction, a été datée de la fin XIe-début XIIe siècle [25]. Apparemment déclassés, les Érôtikoi ne survécurent pas à la crise qui déboucha sur l’établissement de la dynastie des Comnènes, ce qui est assez paradoxal au vu du lien originel entre les deux familles. Sans pour autant provoquer son élimination, il est néanmoins probable que l’échec de la révolte du stratège de Chypre ait été fatal au statut de la famille dont le sort divergea dès lors de celui de ses anciens alliés.

Footnotes

[1]. Nous tenons à remercier Jean-François Vannier pour nous avoir signalé la mise en vente de ce sceau et pour nous avoir donné son avis éclairé sur la famille Érôtikos.

[2]. Le type n’est pas absolument certain mais les zones écrasées ne semblent pas pouvoir avoir comporté les bras en oraison.

[3]. Skylitzes, Synopsis, 1973, p. 322, l. 98; 323, l. 1-7: Trad.: «Une fois que sa situation fut bonne du côté de la mer, le parakoimomène [Basile] s’occupa de la terre. Il envoya le patrice Manuel Érôtikos, un homme très connu pour sa naissance, sa valeur et sa bravoure, afin de garder Nicée» (contre Bardas Sklèros en 978): Skylitzès, Empereurs, 2003, p. 270.

[4]. Bryennios, Histoire, 1975, I.1, p. 75, l. 1-3, 7-8. Trad.: «Le célèbre Manuel, rejeton de la famille des Comnène, qui fut nommé plénipotentiaire pour conclure conventions et accords entre Basile, qui tenait le sceptre des Romains, et le fameux Bardas Sklèros […], ce Manuel donc avait deux enfants : l’aîné s’appelait Isaac et le cadet Jean»: Bryennios, Histoire, 1975, I.1, p. 74.

[5]. Anna Komnene, Alexias, 2001, XI.I.6, p. 324. Trad.: «[...] le fameux Manuel, le père du précédent basileus Isaac Comnène et de son frère Jean, mon aïeul paternel, avait été promu stratège autocrator de tout l’Orient par l’empereur d’alors Basile, avec mission de mettre un terme aux hostilités avec Skléros […]»: Anne Comnène, Alexiade, 1937, XI.I.6, p. 9-10.

[6]. Voir Settipani, Vannier, 2017, p. 665-667.

[7]. Comme déjà signalé dans Settipani, Vannier, 2017, p. 665-667 et n. 39. Voir Koytcheva, 2014, p. 99, qui conclut: «the name of the progenitor of the Komnenian dynasty was Manuel Komnenos, not Manuel Erotikos, and this name was preserved with dignity and handed down to the future generations. These considerations do not rule out the possibility that the appellation Manuel Erotikos existed, too, and that its bearer played a certain role in Byzantine history at the turn of the eleventh century. Nevertheless, this does not justify the identification of the two surnames and their progenitors and requires deeper and more detailed research into their family roots.»

[8]. Cheynet, 2003, p. 90; Stanković, Berger, 2013, p. 9-12.

[9]. Voir Cheynet, 1990, p. 218-219; Barzós, 1984a, 2, p. 38-39; PmbZ Online, 24885.

[10]. Schlumberger, 1884, 20, p. 643 (sans image); Cheynet, 2005, p. 54 et fig. 1 (Inv. Zacos BnF 249).

[11]. Nous nous abstiendrons de traiter ici le problème très complexe de l’identification ou de l’homonymie de tous les personnages connus de cette famille, en particulier des Nicéphore et des Théophile. On mentionnera que l’on retrouve le nom au génitif – Ἐρωτίκου – dans la Calabre du Xe siècle, cité dans un épisode de la Vie d’Élie le Spéléote : πολλὰ δὲ παράδοξα σημεῖα πεποίηκεν ὁ κύριος διὰ τούτου [lege : τοῦ or <τοῦ>] ἁγίου λειψάνου τοῦ ὁσίου πατρὸς ἡμῶν Ἡλίου, οὐ μὴν δέ, ἀλλὰ καὶ διὰ τῶν ἀμφίων αὐτοῦ, ἐξ ὧν ἐκ πολλῶν ὁλίγα ὑδιωτικῶς συν{τ}άξω. Πέτρος εὐλαβέστατος καὶ περιβόητος ἱερεὺς ὁ τῇ ἐπικλήσει Ῥοφὴς [lege : Ῥαφὴς or Ῥοῦφος ?] πίστει ἀδιστάκτῳ φερόμενος καὶ τῇ τοῦ ὁσίου ἀγάπῃ ἐκ πάλαι τετρωμένος, λαβὼν τὴν βακτηρίαν αὐτοῦ, ἐν ᾗπερ ἐν ἀσθενείᾳ μικρὸν ἐπεστήρικται ὁ ἅγιος, προσεκόμισεν ὡς παθῶν ἀλεξητήριον·, καὶ ταύτην ἀποπλύνας ὕδατι καθαρῷ, τὸν ὅλως παρειμένον καὶ παραλελυμένον ἅπαν τὸ σῶμα Νικήταν τοῦ Ἐρωτίκου [lege : Ἐρωτικοῦ] υἱὸν ποτίσας, τὴν βακτηρίαν ἐπάνω αὐτοῦ τέθηκεν. θᾶττον οὖν ἡ ῥῶσις ἐπηκολούθησεν τῷ κάμνοντι, καὶ ἀπήλλακται τῆς χαλεπῆς καὶ δεινῆς ἀρρωστείας ὁ ἄνθρωπος : Vita Eliae Spelaeotae, § 81, p. 881B-C; les corrections indiquées entre crochets sont reprises de l’édition en ligne offerte par la DO Hagiography Database, Elias Spelaiotes. Voir aussi PmbZ Online, 21743, qui souligne qu’une appartenance à la famille qui nous intéresse ici est peu probable. Un document sans date mais que son éditeur tend à placer dans la seconde moitié du XIe siècle, mentionne à nouveau le patronyme en Calabre : la nonne Komètô, veuve de Jean Érotikès, descendant d’Élie Érotikès, fait une donation au bénéfice de la Théotokos du kastron d’Oppido : Σίγνον [χειρὸς] Κομητοῦς μοναχή, γυνὴ Ἰωάννου ἔγγων Ἠλίου τοῦ ἐπιλεγωμένου τοῦ Ἐροτίκη (Guillou, 1972, p. 183-184) ; le document est mentionné par Koytcheva, 2014, p. 94. On rappellera, pour bien évaluer ces témoignages, que les noms de grandes familles se diffusèrent en Italie du Sud, sans doute par le biais de liens de clientèle avec de puissants personnages.

[12]. « Il dépêcha donc vers eux comme ambassadeurs le patrice Nicéphore, ayant pour nom Érôtikos […] » : Léon le Diacre, Empereurs, 2014, V.3, p. 116; Leo Diaconus, Historia, V.3, p. 79, l. 15-16; PmbZ Online, 25583.

[13]. Theophanes Continuatus, 1838, VI.14, p. 446, l. 13-14; PmbZ Online, 25583.

[14]. Markopoulos, 1979, p. 92, § 5, l. 5-6. À ce propos, Cheynet, 2003, p. 90, n. 86 écrit : « It is unlikely, though not impossible, that the two men, united by the relation of gambros (generally, son- or brother-in-law) had the same family name. We should probably correct one of the manuscripts, perhaps that of Theophanes Continuatus. » Voir aussi Cheynet, 1990, p. 218, qui, concernant l’identification entre le proche de Constantin VII et l’envoyé de Nicéphore Phocas, parle d’identité ou de simple homonymie. Cf. PmbZ Online, 25583.

[15]. Voir PmbZ Online, 28154 ; Guilland, 1980, p. 154; pour les sceaux voir Zacos, 2, 328 (ici le commentaire fait de Théophile le beau-fils de Nicéphore, en inversant le propos de la Continuation de Théophane), 332, 1088; Laurent, Corpus, 2, 1107-1108; Nesbitt, Braunlin, 1998, 23, p. 179-180.

[16]. Drew-Bear, Koder, 1998; BMFD, 16, p. 310-312; PmbZ Online, 25632. Les éditeurs du typikon établissent un lien entre ce fondateur et l’homonyme précédemment mentionné : Drew-Bear, Koder, 1998, p. 206-207. Or, dans ce cas la datation du document devrait nécessairement être remontée de plusieurs décennies, puisque Nicéphore était déjà patrice sous Constantin VII.

[17]. Cheynet, Gökyıldırım, Bulgurlu, coll. Istanbul, 5.161. Si on voulait rapprocher les deux derniers Nicéphore cités, on pourrait envisager que, anciennement dignitaire attaché au épi tôn oikeiakôn, Nicéphore ait par la suite accédé au groupe plus prestigieux des dignitaires du Chrysotriklinos.

[18]. Cheynet, Gökyıldırım, Bulgurlu, coll. Istanbul, 2.242.

[19]. Skylitzès, Empereurs, 2003, p. 356-357; PBW 2016, Theophilos 102. Sur cette révolte voir Cheynet, 1990, 59, p. 56 et p. 410; Bourdara, 1981, 71, p. 119-120; Georgiou, 2009.

[20]. Peira, 1856, LIII.2, p. 253; PBW 2016, Theophilos 12101. Selon Cheynet, Gökyıldırım, Bulgurlu, coll. Istanbul, p. 239, ce vestès Érôtikos serait le Manuel Érôtikos-Comnène partisan de Basile II lors des guerres civiles.

[21]. Chkhaidze, 2015, p. 63 : « In Professor Seibt’s opinion, these two lines might be read as ΤΟΝ ΕΡO-ΤΙΚ(ΟΝ) = Ἐρωτικῶν. » ; la photo du sceau est publiée dans Chkhaidze, 2013, p. 40-41 et fig. 1.

[22]. Cheynet, coll. Selçuk, 1999, p. 332.

[23]. Réunies dans Karagiorgou, 2009, p. 28-29 (où la date indiquée pour ces sceaux est 1080-1120). La datation au troisième quart du XIe siècle est donnée par Wassiliou-Seibt, 2011, 796. Éditions dans : DO Seals, 2, 8.18; Stavrakos, coll. Athens, 2000, 84; Davidson, 1952, 2810, p. 327.

[24]. Cheynet, coll. Selçuk, 1999, 22, p. 331-332, qui préfère néanmoins l’ordre inverse pour ces postes ; Münzzentrum Rheinland, enchère 81, lot 1517 : voir Auctions 1991-1996, p. 154; voir aussi Wassiliou-Seibt, 2011, 192. Les bulles sont datées des années 1050-1080, mais le patriciat incite à ne pas trop descendre étant donné l’importance du poste. Pour la même raison, si l’on retenait la datation proposée par Olga Karagiorgou pour la bulle de juge de l’Hellade et du Péloponnèse, il faudrait sans doute distinguer les deux personnages.

[25]. Stavrakos, coll. Athens, 2000, 83; PBW 2016, Bardas 20112.