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Seal of Kyriakos, archbishop of Ephesos and synkellos
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SigiDoc ID: 32

Artifact

Type
Seal
General layout
Iconography and legend
Matrix
SigiDoc ID: 11

Physical description

Type of impression
Original impression
Material
Lead
Dimensions (mm)
Diam. 24
Weight (g)
Axis (clock)
Overstrike orientation (clock)
Not applicable
Channel orientation (clock)
Execution
Struck
Countermark
None
Lettering
Au revers, l’établissement de la légende de la quatrième ligne présente une difficulté en raison de la présence apparente de deux signes d’abréviation et d’une abréviation étonnante du toponyme. Voir Apparatus
Shape
Round
Condition
Echancré à l’orifice supérieur du canal; avers en mauvais état de conservation; revers plutôt bien conservé, avec perte d’une partie du bord inférieur, qui toutefois ne compromet pas la lecture de la légende

Dating

Date
11th C., first half (after 1028-1029)
Internal date
None
Dating criteria
prosopography
Alternative dating

History

Seal's context
Ecclesiastical seals
Issuer
Kyriakos
Issuer's milieu
Secular Church
Place of origin
Find place
Find date
Find circumstances
Modern location
Italy
Institution and repository
Collection and inventory
Sopracasa collection 9
Acquisition

Ebay auction; seller: Agora coins (Ireland)

Previous locations
Modern observations

Inscribed field - Obverse

Layout of field

Iconography

Field's dimensions (mm)
Matrix
Not applicable
Iconography
Buste de saint flanqué de traces d’épigraphie à gauche. Étant donné le siège du titulaire, il est probable qu’il s’agisse de saint Jean l’Évangéliste même si l’état de conservation ne permet pas d’aller au-delà de l’hypothèse [1], confirmée par la pièce parallèle mise aux enchères en juillet 2021.
Decoration

Inscribed field - Reverse

Layout of field

Legend of 5 lines

Field's dimensions (mm)
Matrix
Not applicable
Iconography
Decoration
Cercle de grènetis très partiellement conservé; croisette entre deux tirets sur une ligne précédant la légende, éléments qui étaient sans doute présents également à la fin de la légende, sur une sixième ligne aujourd’hui perdue mais dont l’existence est indiquée par le tracé de la circonférence: la pièce parallèle mise aux enchères en juillet 2021 confirme cette hypothèse.

Text

Language(s)
Byzantine greek
Edition(s)
Sopracasa, Prigent, coll. Sopracasa, 2017, 32, p. 747-749.
Commentary on edition(s)
None
Parallel(s)
AMCC, Auction 3, 24th of July 2021, lot 398.
Commentary on parallel(s)
None

Images

Digital reproduction of the obverse (2015).
Digital reproduction of the reverse (2015).

Edition

Interpretive

obv
a(Ὁ ἅγιος) [...?...] b [...?...]
rev

1 Κυρια-
2κῷ ἀρχιε-
3π(ισ)κόπῳ Ἐ-
4φ(έσου) ἐκ <τῶν> συγ-
5κέλλω(ν)

Diplomatic

obv
a̣[...?...] b [...?...]
rev
̣
1κυρια
2καρχιε
3π͵κοπε
4φ͵εκ͵συγ
5κελλ


Apparatus

4-5: L’établissement de la légende présente une difficulté en raison de la présence apparente de deux signes d’abréviation et d’une abréviation étonnante du toponyme. Il pourrait y avoir deux alternatives: premièrement, déplacer le premier signe d'abréviation pour lire εφε(σου) κ(αὶ), mais l’abréviation du toponyme serait particulièrement inélégante; deuxièmement, identifier le second signe d’abréviation avec un défaut du plomb et admettre une erreur de graveur qui aurait interverti les deux lettres de la conjonction εφ(εσου) κε. Un examen attentif de la pièce amène à admettre que le second signe d’abréviation est bien dû à un défaut du boullotèrion puisque le tracé continue au-dessus du Κ, sous la patine. Une troisième solution permet de sortir du problème, en postulant la présence d'un Ν abrégé comme dernière lettre de la légende, pour aboutir à la leçon retenue ici, leçon qui trouverait une justification précise dans la carrière du titulaire (voir commentaire). La ligne finale, avec les éléments de décoration, a été restitutée dans l'édition diplomatique grâce à la comparaison avec le parallèle.

Legend and Translation

Ὁ ἅγιος ... / Κυριακῷ ἀρχιεπισκόπῳ Ἐφέσου ἐκ τῶν συγκέλλων.

St ... / Kyriakos, archbishop of Ephesos and synkellos.

Commentary

Il s’agit très probablement ici de la première attestation sigillographique du métropolite d’Éphèse Cyriaque (attesté par d'autres sources de 1027 à 1039), frère du patriarche Alexis Stoudite (1025-1043) [2]. Or, selon Skylitzès et Kédrènos, en 1028-1029, l’un des premiers actes du nouvel empereur Romain III (1028-1034) fut d’attribuer le titre ecclésiastique de syncelle à trois métropolites, dont Cyriaque. En cette occasion la position de syncelle, apanage d’un seul titulaire depuis le IXe siècle au moins, redevenait « collégiale », ce qui justifierait élégamment la reconstruction proposée ici [3]. Quoi qu’il en soit de cette hypothèse, notre sceau doit être daté postérieurement à 1028-1029, en accord avec les témoignages écrits mentionnant la dignité de syncelle de Cyriaque [4].

Footnotes

[1]. Cotsonis, 2003, p. 10-13.

[2]. Voir la PBW 2016, Kyriakos 101.

[3]. Skylitzes, Synopsis, 1973, p. 375, l. 58-60; Skylitzès, Empereurs, 2003, p. 311 et n. 4; Cedrenus, 1839, p. 486, l. 11-13. Sur le titre de syncelle, voir aussi Laurent, Corpus, 5.1, p. 147-148.

[4]. Ficker, 1911, p. 18, l. 30 (année 1030), 42, l. 8 (année 1039). Pas de mention de la dignité dans Ralles, Potles, Σύνταγμα, 5, p. 24 (année 1027), 32 (année 1028). Voir aussi Grumel, Regestes, 1.2, 833, 835, 839, 846. Sur les métropolites d’Éphèse à cette époque (avec la liste révisée des évêques d’Éphèse au XIe siècle), voir Feissel, 2003, et, en particulier, sur Cyriaque p. 232, n. 4; 245.