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Sceau de Georges, patrice, juge du Velum et grand économe des fondations pieuses
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SigiDoc ID: 3

Artéfact

Type d'objet
Sceau
Disposition d'ensemble
Iconographie et légende
Matrice
SigiDoc ID: 34 - PBW ID: 1228

Description physique

Type d'empreinte
Empreinte originale
Matériau
Plomb
Dimensions (mm)
Diam. 23
Poids (g)
Axe (cadran)
Orient. de la surfrappe (cadran)
Sans objet
Orient. du canal (cadran)
Exécution
Frappé
Contremarque
Aucun(e)
Épigraphie
Dans la légende au revers, le trait d’abréviation de patrice rebique à la verticale après le iota, selon un modèle classique.
Forme
Ronde
Conservation
Assez bon état de conservation ; frappe légèrement décentrée ; endommagé sur la partie inférieure du revers, avec effacement d’un certain nombre de lettres.

Datation

Date
XIe s., troisième quart
Date explicite
Aucun(e)
Critères de datation
prosopographie, titulature, épigraphie, parallèle
Date alternative

Historique

Catégorie
Administration centrale
Émetteur
Georges
Milieu de l'émetteur
Civil
Lieu d'émission
Lieu de découverte
Date de découverte
Circonstances de découverte
Localisation actuelle
Italie
Institution et département
Collection et inventaire
Collection Sopracasa 55
Acquisition
Localisations précédentes
Observations modernes

Champ - Avers

Conception du champ

Iconographie

Dimensions du champ
Matrice
Sans objet
Iconographie
Buste de saint Georges avec lance et bouclier d’un beau relief. De part et d’autre, inscription en deux colonnes
Décoration
Cercle de grènetis serré, dédoublé par une mauvaise frappe

Champ - Revers

Conception du champ

Légende sur 7 lignes

Dimensions du champ
Matrice
Sans objet
Iconographie
Décoration
Cercle de grènetis serré

Texte

Langue(s)
Grec byzantin
Édition(s)
Sopracasa, Prigent, coll. Sopracasa, 2017, 3, p. 696-697.
Commentaire sur le(s) édition(s)
Aucun(e)
Parallèle(s)
Zacos, 2, 469.
Commentaire sur le(s) parallèle(s)
Aucun(e)

Images

Reproduction numérique de l'avers (2015).
Reproduction numérique du revers (2015).

Édition

Interprétative

obv
a (Ὁ ἅγιος) Γεώρ b γιος
rev

1 + Κ(ύρι)ε β(οή)θ(ει)
2 Γεωργίῳ
3 π(ατ)ρι(κίῳ) κριτῇ
4 τοῦ βήλου (καὶ)
5 μ(ε)γ(άλῳ) οἰκονόμ(ῳ)
6 τῶν [εὐα-]
7γῶ[ν]

Diplomatique

obv
aΓΕΡ b ΓΙΟ̣Σ
rev
1Ε̅͵Θ͵
2ΓΕΡ̣ΓΙ
3Π̅Ρ̅Ι̅ΡΙΤΗ
4ΤΟΥΗΛ
5ΟΙΟΝΟΜ͵
6ΤΝ...
7Γ̣..

Apparat

7: Le terme οἶκων est sous-entendu en fin de légende. Cette formulation se retrouve sur les sceaux de deux autres titulaires de la fonction : Jean, protospathaire, épi tou Chrysotriklinou [1] et Theodoros Karamallos protospathaire, également anagrapheus de Paphlagonie [2].

Légende et Traduction

῾Ο ἅγιος Γεώργιος. / + Κύριε βοήθει Γεωργίῳ, πατρικίῳ, κριτῇ τοῦ βήλου καὶ μεγάλῳ οἰκονόμῳ τῶν εὐαγῶν.

Saint Georges. / Seigneur aide Georges, patrice, juge du Velum et grand économe des fondations pieuses.

Commentaire

Les grandes fondations impériales prennent de l’importance comme organismes de gestion dans le courant du Xe siècle et au XIe siècle [3]. Cette évolution est sans doute à mettre en relation avec le tournant pris à l’époque dans la gestion des terres publiques, marquée par la reconstitution d’un important domaine foncier d’État, dont les fondations pieuses gèrent des sous-ensembles de grande envergure [4]. Il est probable que le grand économe, mentionné pour la première fois dans le premier quart du XIe siècle [5], ait été responsable des fondations de second rang, ne disposant pas comme la Néa [6], le Myrelaion [7], les Manganes [8], Éleuthériou [9] ou l’Antiphonète [10], d’administrateurs propres [11]. Dans les années 1070, le service se scinde en maisons pieuses d’Orient et d’Occident, ce qui fournit a priori le terminus ante quem pour notre bulle [12].

Notes

[1]. Seibt, Zarnitz, 1997, 2.1.7.

[2]. DO Seals, 4, 11.2.

[3]. Oikonomides, 1992, p. 138-140.

[4]. Howard-Johnston, 1995; Prigent, 2014, p. 225.

[5]. Entre 1001 et 1019 : Oikonomides, 1992, p. 140.

[6]. Voir Stepanova, 2017, p. 786-787 et aussi Sopracasa, Prigent, coll. Sopracasa, 2017, 5.

[7]. Citons Basile, préposite épi tou koitônos et chartophylax du sékréton du Myrelaion : PBW 2016, Basileios 204.

[8]. Par exemple, le protospathaire et juge de l’hippodrome Jean, qui exerçait les fonctions de curateur des Manganes : voir DO Seals, 5, 25.4.

[9]. Philètos, protospathaire impérial épi tou Chrysotriklinou et curateur tôn Éleuthériou : DO Seals, 5, 24.1. Associé ensuite aux Manganes.

[10]. Janin, 1953, p. 506-507.

[11]. Que les grandes fondations soient techniquement considérées comme des services administratifs transparaît également de leur désignation comme sékréta ; l’évolution dans la dénomination est déjà entérinée dans le dernier tiers du XIe siècle : voir par exemple le sceau de Constantin, vestarque, juge du Velum et grand curateur du sékréton des Manganes (DO Seals, 5, 25.2).

[12]. Oikonomides, 1992, p. 140.