1 Κων(σταντίνου)
2 σφράγι-
3σμα
4 Βα-
5βωσκο-
6μίτου
Artemide Aste (San Marino), Enchère 21E, 23-24 Mars 2013, lot 522
Légende sur 3 lignes
Légende sur 3 lignes
Κωνσταντίνου σφράγισμα / Βαβωσκομίτου.
Sceau de Constantin Babôskomètès.
Comme tant d’autres au XIe siècle [1], le nom de famille Βαβωσκομήτης est formé sur un toponyme, ici Βαβωσκόμη, que nous n’avons pas été en mesure de localiser. On retrouve des modèles de formation proche avec les familles Pano(u)komètès [2], Laukokomitès [3], Lautokomitès [4] (peut-être deux formes du même nom) ou Laptoukomètès [5].
Le nom de famille Βαβωσκομήτης est attesté sous une forme très proche en 1191, quand un Βαβουσκωμίτης prénommé peut-être Nicolas, référendaire de Sainte-Sophie, assiste à un synode [6]. Vers le milieu du XIIIe siècle Georges Βαβουσκωμίτης est un enseignant de rhétorique et philosophie dans l'Empire de Nicée: il a laissé un petit corpus de onze lettres (écrites ou reçues) et parmi ses correspondants on retrouve le futur patriarche de Constantinople Jean Bekkos, à un moment de sa vie au cours duquel Jean était un jeune homme qui poursuivait sa formation intellectuelle, à laquelle Georges a donc contribué [7]. Ensuite, en 1316, un familier de l'empereur Andronic II appelé Théodore Βαβουσκωμίτης obtient un acte synodal lui garantissant l'administration du patrimoine de ses petits-fils mineurs: cet acte montre l'alliance entre les familles Babouskomitès, Kaballarios et Euphèmianos [8]. Peu après, le notaire impérial Nicolas Βαβισκωμίτης est responsable de la version grecque d'un traité passé entre l'Empire et Venise en 1332 [9].
[1]. Cheynet, 2016.
[2]. Sceau inédit conservé au musée de Philadelphie, numéro d’inventaire 29-226-302 : Nicétas Panokomètès, magistre. Anna Komnene, Alexias, 2001, IV.IV.3, XII.I.3 mentionne Nicétas Panoukômitès: combattant aux côtés d'Alexis Ier à la bataille de Dyrrachion de 1081, il fut ensuite l'envoyé d'Alexis auprès du sultan d'Égypte (voir Skoulatos, 1980, 156, p. 250 et la PBW 2016, Niketas 15002).
[3]. Cheynet, Theodoridis, coll. Theodoridis, 2010, 121.
[4]. Lihačev, 1991, p. 95.
[5]. Buckler, 1929, p. 647. D'autres exemples sont donnés par Laurent, 1935, p. 89, n. 1.
[6]. Papadopoulos-Kerameus, 1894, p. 370.
[7]. Laurent, 1935; voir aussi Constantinides, 1982, pp. 15-17.
[8]. MM 1, pp. 61-62; Darrouzès, Regestes, 1.5, 2072, p. 51; PLP, 2011.
[9]. MM 3, p. 111; DVL 1, p. 234 (où le nom est rendu en latin comme Vauoscomiti); PLP, 2010.